Deux semaines après les violences urbaines dans le quartier de Perseigne à Alençon, Sébastien Jallet, préfet de l'Orne, Laëtitia Mirande, procureure d'Alençon, et Joaquim Pueyo, maire de la ville, ont réitéré leur volonté de mettre fin au trafic de stupéfiants. Si l'identité des fauteurs de troubles n'a pas été déterminée, l'enquête suit son cours.
Nommée en juillet, la nouvelle procureure a souligné que l'objectif n'était "pas forcément l'incarcération" des trafiquants et des consommateurs.
Ecoutez ici Laëtitia Mirande, procureure d’Alençon
Autre enjeu majeur pour Alençon, le trafic de crack. Depuis plus d'un an, la Ville constate une hausse de la consommation de cette drogue "ravageuse". La préfecture se dit "déterminée" à lutter contre ce fléau. Une centaine de consommateurs de crack serait suivie par les services sociaux de la Ville.
Ecoutez ici Sébastien Jallet, préfet de l’Orne
Depuis mars dernier, et la signature d'un contrat de sécurité intégrée avec l'État, de nouveaux effectifs ont intégré les rangs des forces de l'ordre d'Alençon. Au total, la Ville compte à présent 65 gardiens de la paix. Un renfort bienvenu selon Pascal Serrand, commissaire et directeur départemental de la sécurité publique de l'Orne (DDSP).
Ecoutez ici : Pascal Serrand, commissaire
Pour rappel, vingt-quatre véhicules et du mobilier urbain avaient été incendiés durant la nuit du mardi 27 septembre au mercredi 28 septembre dans le quartier. Une quarantaine d'individus avaient attiré les forces de l'ordre dans ce qui a été considéré comme un guet-apens, avant de les viser avec une centaine de tirs de mortiers. Aucun blessé n'avait été à déplorer alors que le calme dans le quartier était revenu vers une heure du matin.
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