Armé de son coup droit, Romain Lorentz est de retour au Caen TTC, cinq ans après l'avoir quitté. En tant que numéro 5, il souhaite apporter son expérience et sa pugnacité à l'équipe. "Romain est un joueur combatif qui ne lâche rien. Son atout principal est son coup droit, qu'il varie aussi bien en vitesse qu'en rotation, décrit Xavier Renouvin, son entraîneur au Caen TTC. Son coup droit pose beaucoup de problèmes à ses adversaires et permet de compenser son revers, le défaut de son jeu."
Un premier passage à Caen inoubliable
Romain Lorentz découvre le tennis de table à l'âge de huit ans, dans le club où ses parents et son frère sont licenciés, à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Très vite, il intègre le CREPS d'Île-de-France en section sport-étude avant d'entrer au Pôle espoir de Nantes à l'âge de 13 ans, puis à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) l'année suivante. C'est à 16 ans qu'il côtoie pour la première fois le monde professionnel dans le club d'Issy-les-Moulineaux. Quatre ans plus tard, il arrive à Caen en tant qu'espoir du ping français. C'est à cette période qu'il vivra l'un des moments forts de sa carrière : "le maintien de la saison 2015-2016 en pro A, je vais le garder en tête toute ma vie, rembobine le joueur de 29 ans. Nous l'avions acquis lors de la toute dernière journée dans un scénario un peu fou. C'était un grand soulagement".
Un rôle de numéro 5
Après quelques années loin du Calvados, il fait son retour dans un club qu'il n'a jamais oublié. "J'ai noué de très bonnes relations avec l'ensemble du club et son coach, Xavier Renouvin. On ne s'est jamais perdu de vue et, quand il m'a contacté, c'est allé assez vite", explique-t-il. Cette saison, en Pro A, il occupera la place de numéro 5. Pour jouer quel rôle ? "Je vais apporter à l'équipe à l'échauffement. Dans l'équipe, Yang Wang est un défenseur, comme très peu sur le circuit. S'échauffer contre ce style de joueur est très délicat, il est plus simple de le faire avec un joueur plus offensif." Son rôle ne s'arrêtera pas qu'à celui de sparring-partner. Il se tient prêt à enfiler le maillot. "Ma présence sur le banc est importante. Une présence supplémentaire ne peut faire que du bien à celui qui est à la table. Si l'entraîneur fait appel à moi, je vais bien évidemment répondre présent, je n'ai pas encore raccroché la raquette", conclut le vice-champion de France 2016.
Un parcours argenté
Romain Lorentz a commencé à briller très jeune dans le monde du tennis de table français, avec en prime de nombreuses médailles continentales.
Originaire de la région parisienne, Romain Lorentz a rapidement fait la rencontre de Stéphane Ouaiche et Antoine Hachard - ses deux coéquipiers - au sein des équipes de France ou des différents centres d'entraînement qu'il a pu intégrer. Il a fait la rencontre de Niagol Stoyanov (joueur n°4 à Caen) quelques années plus tard, à l'INSEP.
Son parcours lui a permis de performer rapidement à l'échelle nationale. Romain Lorentz, droitier, totalise quatre finales individuelles, dont trois en junior, qu'il n'a jamais remportées. Sa finale en 2016 aux championnats de France seniors, perdue face à un certain Stéphane Ouaiche, reste parmi l'un des moments les plus marquants de sa carrière. Il décrochera l'or en double masculin avec Brice Ollivier, joueur emblématique de La Romagne, en 2015. Il y a malgré tout un goût d'inachevé pour le pongiste caennais. "N'avoir jamais goûté au sacre national en simple, que ce soit en jeune ou en senior, reste le regret de ma carrière, surtout avec ces quatre finales. J'aurais aimé être champion de France en simple au moins une fois."
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