Les automobilistes ont été nombreux ce week-end à tenter de trouver du carburant pour leurs voitures afin de pouvoir aller travailler cette semaine. Entre des usagers à cran et des pressions politiques, TotalEnergies a proposé d'avancer à octobre ses négociations annuelles sur les salaires, répondant à la main tendue de la CGT, à condition que les blocages prennent fin dans les raffineries et dépôts de carburants.
De son côté, la direction d'ExxonMobil a annoncé son intention de réunir lundi 10 octobre "les quatre organisations syndicales représentatives du personnel". Le groupe, dont les deux raffineries en France sont à l'arrêt, se dit "convaincu (que) la qualité du dialogue social engagé et ininterrompu avec les organisations représentatives du personnel permettra de sortir rapidement du conflit".
• Lire aussi. Carburants. Une station-service sur dix à sec ou en partie
En visite en Algérie, Élisabeth Borne, la Première ministre, a assuré que la situation allait "s'améliorer tout au long de la semaine", à mesure de l'arrivée de livraisons issues notamment des "stocks stratégiques" français.
Ce lundi 10 octobre au matin, les grèves dans les deux raffineries de Normandie (Total à Gonfreville-l'Orcher et ExxonMobil à Port-Jérôme-sur-Seine) se poursuivaient.
• Lire aussi. Pétrole. Les raffineries normandes à l'arrêt, vers une pénurie ?
(avec AFP)
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.