Pour faire face à l'arrêt des exportations de gaz russe, Le Havre doit accueillir avant l'hiver 2023 un terminal méthanier flottant pour couvrir 10 % de la consommation française. Il sera construit par Total et GRT Gaz. Le projet doit voir le jour quai de Bougainville, là où ont été construites les fondations du parc éolien en mer de Fécamp. Il s'agit d'un navire amarré qui jouera le rôle d'un petit port méthanier. Le projet d'implantation a été validé par la loi du 16 août dernier, qui prévoit un régime juridique dérogatoire pour limiter les recours.
Cette installation ne plaît pas à tout le monde. Un collectif (collectif citoyen pour le climat du Havre), composé de représentants de la Nupes, a vu le jour vendredi 30 septembre au Havre. Pour l'occasion, Sandrine Rousseau, la députée de Paris, avait été invitée et a fait le déplacement dans la cité Océane.
Sandrine Rousseau, opposée au terminal méthanier flottant du Havre.
Sécurité et gaz de schiste
Pour le collectif, ce terminal flottant pose un véritable problème de sécurité. Installé au cœur du port, il doit passer par l'écluse François 1er. En cas d'incident, son évacuation pourrait être compliquée. Le collectif dénonce également le fait que ce soit du gaz schiste américain qui sera importé alors que la France interdit son exploitation sur son sol. Pour le collectif, l'argent investi (30 millions d'euros pour les travaux) devrait être utilisé dans la transition écologique (isolation des bâtiments et développement des transports non polluants).
• Lire aussi. Le Havre. Un terminal méthanier flottant pour l'hiver 2023
Le Havre Seine Métropole dit oui
La communauté urbaine du Havre ainsi que les mairies du Havre et de Gonfreville-l'Orcher se sont déjà positionnées en faveur de ce terminal flottant, en acceptant le passage sur leur commune de canalisations. Jeudi 29 septembre, les élus du Havre Seine Métropole ont refusé une demande de l'opposition pour que la collectivité saisisse la commission du débat public. Un nouveau vœu sera formulé lors du prochain conseil, le 10 novembre. C'est là l'objectif du collectif, saisir la commission du débat public pour que les habitants puissent donner leur avis sur ce projet. Une pétition vient d'être lancée. Si elle recueille 10 000 signatures, la commission pourra être saisie.
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On prend les noms et adresses de ces anti tout et on leur coupe le gaz et l'elec .