Mardi 4 octobre, une opération coup de poing contre les tags a été menée à Argentan, dans la venelle des Rédemptoristes, près de la médiathèque, avec un nettoyage de grande ampleur.
Les tags sont de plus en plus nombreux à défigurer la ville. Ils ont par exemple recouvert le mobilier urbain dès son installation sur l'esplanade du lycée Mézeray. "Le nettoyage coûte près de quatre mille euros par an aux contribuables", explique le maire Frédéric Léveillé, qui veut "prendre les choses à bras-le-corps". L'édile incite les habitants à signaler les tags immédiatement, pour qu'ils soient très vite effacés.
Les agents municipaux contraints de nettoyer les murs des tags qui y ont été inscrits.
Il souhaite aussi une réponse plus sévère de la justice, il voudrait que les jeunes interpellés en train de taguer passent du temps éponge en main, à nettoyer la ville : "Il y a dix-huit mois, on en a deux qui se sont fait prendre, ils sont venus faire des TIG [Travaux d'intérêt général] pour la mairie pendant une semaine." Il souhaite des décisions rapides "qui ont vertu d'éducation". À l'inverse, il n'est pas contre la mise en place de murs d'expression pour les graffeurs.
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