C'est un homme déterminé qui s'est présenté le jeudi 29 septembre, au tribunal judiciaire de Caen. Il lui était reproché des violences envers son ex-amie. Des faits qui se seraient déroulés du 1er janvier 2018 au 31 août 2020, à Caen.
À la barre, l'homme explique qu'il a été débité d'un chèque, rédigé par son amie, dont il est séparé. Il porte plainte pour vol de chèque. Peu après, la femme porte, elle aussi, plainte pour violences physiques et morales. Elle est entendue par la police et raconte qu'elle a subi des violences et que son ex-ami la rabaissait sans cesse devant tout le monde, il l'a même bousculée sous les yeux de sa fille mineure, ce que l'enfant confirmera.
"Je suis contre le mensonge"
Le prévenu conteste tous ces faits. Il reconnaît qu'étant fils de militaire, il était assez strict quant à l'éducation des enfants de sa conjointe qui vivaient avec eux. Mais il affirme n'avoir jamais rabaissé qui que ce soit et ajoute : "J'ai trop de respect pour l'être humain. C'est vrai que nous avions des disputes de couple, des conversations soutenues, mais sans insultes. Je suis contre le mensonge et je ne l'ai jamais poussée. Au fil du temps, je me suis aperçu que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde et j'ai décidé de partir." La victime précisera que le prévenu vivait à ses crochets et qu'elle subissait chaque jour des violences psychologiques. Elle dira : "J'étais en miettes. Je ne veux plus aucun contact avec lui. Il a une famille de dingues et j'ai peur pour ma sécurité."
L'avocate de la défense pointe que les deux versions sont différentes et que c'est parole contre parole. Selon elle, le témoignage de la fillette n'est pas fiable et la victime fait des déclarations vagues. Elle demande la relaxe de son client. Elle sera entendue puisque, après délibéré, l'homme est relaxé pour insuffisance d'éléments, et la victime déboutée de toute compensation.
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