Lundi 3 octobre, la sénatrice de l'Orne Nathalie Goulet va tirer la sonnette d'alarme auprès du ministère de l'Agriculture à Paris : certains fournisseurs d'électricité résilient leurs contrats avec la filière agricole, ceux désormais proposés par EDF sont à des tarifs extravagants.
Selon la parlementaire, "alors que l'on parle ici de notre souveraineté alimentaire, on se dirige vers des dépôts de bilan en cascade". Elle cite la coopérative céréalière Biocer, dont la facture annuelle d'électricité passe de 285 000 € à 1 million d'euros. Le samedi 15 octobre, le courant lui sera coupé. Elle compte vingt-six adhérents dans l'Orne, deux cent quatre-vingts en Normandie, tous sont cautions de la coopérative. D'où de possibles dépôts de bilan en cascade, car Biocer ne peut pas actuellement bénéficier d'aides. Nathalie Goulet craint une nouvelle vague de suicides chez les agriculteurs. Elle a déjà alerté les services de la préfecture de l'Orne, qui travaillent actuellement à tenter de trouver des solutions, mais il n'existe actuellement pas de "bouclier énergétique agricole".
Ecoutez ici Nathalie Goulet:
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