Mercredi 28 septembre dans l'après-midi, quelque quatre-vingts dirigeants de maisons de retraite, centres de rééducation, Instituts médico-éducatifs (IME), Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), de la protection de l'enfance, de la médiation familiale ont manifesté à l'appel de leurs fédérations d'employeurs devant le Conseil départemental de l'Orne, à Alençon. Ils réclament l'application pour tous du Ségur de la Santé et du rapport Laforcade, qui prévoient une revalorisation salariale de ces corps de métier. Les professionnels du soin réclament aussi des moyens d'urgence pour revaloriser les salaires.
"Il y a vraiment urgence à agir car il y a un problème d'attractivité, beaucoup de personnes dégoûtées quittent le métier et il y a désormais danger pour les patients", dénonce un représentant de la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne (Fehap). Ils ont été reçus par l'élu aux affaires sociales au sein de l'instance départementale Patrick Rodhain, qui les a renvoyés vers l'État, à qui il impute la responsabilité de la situation.
Quatre cents associations en Normandie emploient 57 000 salariés dans 1 700 établissements dans ce secteur d'activité.
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