Après l'interpellation d'un jeune, des émeutes urbaines ont émaillé la nuit de mardi 27 à mercredi 28 dans le quartier de Perseigne à Alençon.
Vingt-quatre voitures ont été incendiées, trois ont été retournées, alors que, comme chaque nuit, seulement quelques policiers étaient de service, et "s'ils n'ont pas pu intervenir immédiatement, c'est qu'ils ne sont pas assez nombreux… et qu'ils ont dû attendre l'arrivée de renforts venus de loin", déplore Mickaël Métairie, délégué dans l'Orne du syndicat Unité SGP Police.
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Le représentant des policiers compatit avec les habitants du quartier dont la voiture a brûlé, "les individus ne se rendent même pas compte que ça peut être la voiture de leur voisin, ou de certains de leurs amis".
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Certes quelques policiers sont arrivés dans l'Orne cette année, "mais ils ne font que remplacer ceux qui sont partis au fil des années", explique Mickaël Métairie, qui réclame une nouvelle fois des effectifs réellement supplémentaires au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui était passé par Perseigne au printemps dernier.
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