Avant ce choc de la dernière journée, les Portugais ont viré en tête du groupe B grâce à leur large succès en République tchèque (4-0), doublant l'Espagne, défaite à domicile par une surprenante Suisse (2-1).
Avec deux points d'avance, Ronaldo et ses coéquipiers peuvent donc se contenter d'un nul pour voir le "Final 4" en juin prochain, tandis que l'Espagne doit absolument gagner sur le sol portugais, où elle ne s'est plus imposée depuis 2003. Lors du match aller, il y a trois mois, les deux équipes s'étaient quittées sur un score de parité à Séville (1-1).
"Je vais dire à mes joueurs que nous allons jouer comme nous le faisons toujours, que nous n'allons pas jouer d'une autre manière juste parce que deux résultats sont possibles", a déclaré le sélectionneur du Portugal Fernando Santos lors de la conférence de presse d'avant-match, lundi au stade municipal de Braga.
La rencontre opposera deux candidats naturels à la victoire finale, car si la Seleçao a déjà remporté cette compétition en 2019, lors d'une première édition dont la phase finale avait été organisée au Portugal, la Roja a atteint la finale de la dernière édition (défaite 2-1 face à la France).
"Le meilleur reste à venir"
Mais ce derby ibérique représente aussi une occasion rêvée pour deux des meilleures nations du football mondial de se jauger à moins de deux mois de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre).
Après un revers surprise en juin face à la Suisse (1-0), en l'absence du quintuple Ballon d'or Cristiano Ronaldo, le Portugal a repris confiance face aux Tchèques.
Au point que Fernando Santos, sacré à l'Euro-2016 et en Ligue des nations 2019, rêve de compléter son palmarès avec un sacre planétaire.
"Il me manque un titre, le meilleur reste à venir cette année. Je ne peux pas être plus concret", a déclaré Santos.
En dépit de son nouveau statut de remplaçant cette saison à Manchester United, Ronaldo a fait un retour remarqué en sélection.
Mais sa performance n'a pas vraiment convaincu les observateurs, et la presse lusitanienne a analysé lundi sa "perte d'influence" sur les statistiques de l'équipe nationale.
L'idole de 37 ans a certes signé une passe décisive, mais il a aussi manqué de grosses occasions et provoqué un penalty non converti par les Tchèques. Lundi à l'entraînement, il avait encore un cocard à l'oeil droit à la suite d'un coup reçu au nez.
"Comme des quarts de finale"
De son côté, l'Espagne est toujours en reconstruction après le départ de la génération dorée qui avait réussi un extraordinaire triplé Euro-Mondial-Euro entre 2008 et 2012.
A la suite du revers subi contre la Suisse, la premier en 11 mois, Luis Enrique a reconnu que l'Espagne avait réalisé "la première période la plus brouillonne" depuis son arrivée aux commandes de la Roja en 2018.
Le déplacement au Portugal mettra à l'épreuve son travail de renouveau générationnel, marqué quand même par quelques résultats encourageants comme une demi-finale de l'Euro en 2021 ou la finale de la dernière Ligue des nations.
"Nous allons l'aborder comme s'il s'agissait des quarts de finale au Qatar, nous devons jouer un match et nous devons seulement gagner (...). Une finale est belle, la motivation est là, et je suis sûr que nous serons à la hauteur", a déclaré Luis Enrique en conférence de presse.
"Nous avons des précédents contre le Portugal, je pense que nous avons joué trois bons matchs, nous n'avons pas pu les battre, ils n'ont pas pu nous battre non plus. Ils n'ont pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer, nous allons essayer d'amener le jeu sur notre terrain, celui qui a le contrôle du ballon", a assuré l'entraîneur de 52 ans.
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