Éric Pellerin est le propriétaire du Jardin botanique de Vauville, un espace naturel où s'épanouissent près de 1 200 espèces végétales venues le plus souvent du bout du monde. La chaleur, certaines apprécient, d'autres moins, et le jardin s'adapte malgré tout.
Les plantes de votre jardin ont-elles
souffert des températures de l'été ?
"Le problème n'a pas été tant la température que la gestion de l'eau. Certains des sols du jardin botanique ont manqué d'eau et cela a une répercussion sur les plantes. Mais les températures élevées en elles-mêmes n'ont pas été problématiques. Certaines plantes en ont même profité, comme la Banksia Serrata, originaire d'Australie, qui a une floraison superbe que l'on peut encore admirer en septembre, ou la Telopepa d'Afrique du Sud. Ces plantes de l'hémisphère sud se sont épanouies."
Le jardin est réputé pour ses palmiers.
Le constat est-il le même pour eux ?
"Nous sommes très vigilants pour les palmiers, comme pour les hortensias, qui eux ont souffert du manque d'eau, notamment pour l'espèce du palmier dit 'poilu'. Il est habitué à l'humidité et à l'ombre, et il n'a pas beaucoup aimé le trop-plein de soleil. Nous avons perdu cette année plus de palmiers que d'habitude."
Selon vous, comment le jardin va-t-il
évoluer dans les années à venir ?
"Les fleurs de l'hémisphère sud, du Chili, d'Australie et d'Afrique du Sud se plaisent bien ici. Les changements de températures jouent un rôle et cela permet de compléter notre collection."
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