L'augmentation du prix de l'énergie ne touche pas que les plus démunis, qui bénéficient de quelques aides. À Flers (Orne), le Centre communal d'action sociale (CCAS) a constaté que les salariés à faible revenu étaient de plus en plus nombreux à avoir leur budget dans le rouge et à le solliciter dans l'espoir d'obtenir une aide financière.
Mais jusqu'à présent, ces familles n'entraient pas dans les bonnes cases des différentes aides nationales, départementales, ou municipales.
Une aide énergie d'un montant
maximum de 400 euros
Aussi, la ville de Flers vient de dégager un budget de 14 000 euros pour financer une aide spécifique à l'énergie jusqu'à 400 euros par foyer. "Elle est calculée en fonction du reste à vivre des familles" explique Bruno Asselot, maire-adjoint délégué aux solidarités : il s'agit des ressources de la famille, desquelles sont déduites les charges de loyer, assurances, chauffage, téléphone et internet (montant plafonné), voiture (montant plafonné), ou encore scolarité.
Bruno Asselot, maire-adjoint à Flers en charge des solidarités.
L'aide communale est fonction de ce reste à vivre : jusqu'à 120 euros par mois et par adulte, c'est 50 % de la facture d'énergie avec un plafond de 400 euros. De 120 à 240 euros par mois par adulte, c'est 40 %. De 240 à 360 euros par mois par adulte, c'est 30 %. Les Flériens concernés sont invités à prendre contact avec le CCAS de la ville.
Achat groupé d'énergie,
retard à l'allumage
La ville de Flers qui envisageait un achat groupé d'électricité et de gaz pour permettre aux Flériens qui le souhaitent, de s'approvisionner moins cher, est contrainte de reporter ce projet à début 2023, l'augmentation actuelle des prix de l'énergie ne permettant pas d'obtenir des tarifs avantageux.
Consciente des difficultés grandissantes des familles, la ville de Flers a pris d'autres décisions, comme le relèvement du quotient familial qui permet de déclencher certaines aides, il augmente de 4 %, passant de 450 à 470 euros.
La ville a également fait le choix de peu relever le tarif de ses cantines scolaires où cinq cents enfants déjeunent quotidiennement et où le ticket reste à 3,15 €, alors que le prix de revient d'un repas est de 5,96 €. Le différentiel de 2,80 € est pris en charge par la collectivité. Le tarif n'a augmenté que de quinze centimes en quatre ans.
Ecoutez ici Bruno Asselot
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