Dans les forêts vont de nouveau résonner les coups de fusil des chasseurs, dimanche 25 septembre. C'est l'ouverture générale de la chasse. Et c'est une reprise dans un contexte de stabilisation du nombre d'adhérent dans la Manche : 14 500 personnes ont pris leur validation annuelle du permis de chasse. Un maintien important pour Gérard Bamas, le président de la fédération des chasseurs de la Manche. "Il y a déjà les conséquences financières, les cotisations, c'est ce qui fait marcher la fédération. D'avoir une population assez importante quand même sur le terrain, notamment pour la régulation des nuisibles, c'est important", explique-t-il.
Beaucoup de gibier visible, pas
forcément plus d'animaux chassés
Selon lui, la rentrée va être belle. Un plan faisan est en place depuis six ans pour avoir une population sauvage. "Ça commence à porter ses fruits. On en voit beaucoup, que ce soit les chasseurs ou les non-chasseurs", assure-t-il. Il n'y aura pas plus de prises pour laisser la population croître. Le grand gibier se porte bien aussi. Pour les chevreuils, la fédération est passée de 500 prélèvements par an il y a 10 ans, à plus de 7 000 cette année. "C'est quand même montrer que la population se porte bien et qu'il y a une bonne reproduction et que cette population de chevreuil s'adapte au territoire", précise le président de la fédération des chasseurs. C'est une augmentation de 6 % sur un an. Les sangliers sont nombreux et à surveiller car la population augmente et ça fait des dégâts. L'association s'attend à verser au moins 270 000 € d'indemnisation aux agriculteurs. Des sangliers qu'on ne trouve plus uniquement dans les forêts mais aussi dans les marais, les saulaies ou le long des voies de chemins de fer, ce qui devient aussi un problème pour la SNCF.
C'est aussi une rentrée avec une polémique. Quatre sénateurs ont publié un rapport sur la chasse, avec 30 propositions pour la rendre plus sûre. Il écarte l'interdiction de chasse certains jours. Mais il n'est pas satisfaisant pour Gérard Bamas. "On est un petit peu ulcérés. On en a assez d'être attaqués tout le temps, alors qu'on fait le maximum pour que la chasse se passe bien et que les chasseurs puissent chasser sereinement", regrette-t-il. Il estime que la coordination avec les autres usagers de la nature se passe bien. La mesure la plus polémique : interdire l'alcool à la chasse. "Au niveau de l'alcool, c'est carrément la stigmatisation", assume-t-il. "Tous les utilisateurs sont au même niveau, pourquoi mettre en avant les chasseurs avec l'alcool ? On l'a un petit peu en travers", conclut le président de la fédération des chasseurs.
Quant aux propositions pour la sécurité, il assure de les mettre déjà en place, notamment en reformant petit à petit à la sécurité tous les chasseurs du département.
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Car les chasseur boivent beaucoup et ont un fusil chargé !
J'habite une commune rurale du centre Manche, mon conjoint est chasseur, ainsi que tous ses amis..... Je côtoie énormément de chasseurs sur plusieurs communes et ils ont tous un point commun.... L'alcool sans modération. Et en plus ils ne sont pas respectueux de la nature.... Bien au contraire. Ils ont que des beaux discours pour défendre leur plaisir de tuer. J'espère un jour que la chasse sera interdite. Marre des chasseur qui font la loi.
Il est temps à vous 2 de remettre vos fusils aux placards !