Lundi 19 septembre s'est ouvert devant les assises de Seine-Maritime, à Rouen, le procès d'un féminicide, même si cette notion n'est pas reconnue par la justice. Le lundi 16 septembre 2019, Johanna Tilly, 27 ans, était tuée de quatorze coups de couteau par son ex-compagnon, dans le quartier de l'Eure au Havre. La victime est morte devant un supermarché, sous les yeux de ses trois enfants, âgés de 2, 4 et 6 ans à l'époque.
• Lire aussi. Meurtre de Johanna au Havre : la mère témoigne
Le couple venait de se séparer. En août 2019, une main courante avait déjà été déposée. Johanna avait été menacée par l'homme et avait même dû prendre la fuite de son appartement en sautant par la fenêtre. La victime avait trouvé refuge à Caucriauville, hébergée par le Service d'accueil d'urgence des femmes, mais le conjoint n'avait pas été poursuivi. Ce tragique fait divers avait ému les Havrais. Une manifestation avait rassemblé plus de 500 personnes. L'homme violent, âgé aujourd'hui de 40 ans et en détention depuis les faits, comparait devant les assises de Seine-Maritime jusqu'à jeudi 22 septembre. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
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Arrêter de dire "il risque la réclusion à perpétuité" , ça n'a pas de sens....
Pour moi la perpétuité, c'est la prison à vie sans possibilité de liberation !!!!
Arrêtons de parler de perpétuité puisqu'elle n'est pas appliqué en France le pays de la réinsertion qui fonctionne ou pas d'ailleurs......
Les années passent et rien ne change......