"Pour l'instant, on gère le traumatisme pour nous, nos équipes et nos clients", indique Bertrand Vandenberghe, de la ferme de Beaumont à Eu, dans le nord de la Seine-Maritime. Vendredi 16 septembre, un cas positif de grippe aviaire a été détecté sur l'un de ses volatiles, "malgré toutes les précautions sanitaires que l'on a prises. Personne n'est à l'abri. C'est dramatique pour nous", indique le professionnel.
"C'est beaucoup d'émotions à gérer"
Car dans ce cas, c'est le principe de précaution qui s'applique. Les 3 500 volailles de la ferme, toutes des volailles d'ornements, canards, poules, pigeons, perruches, faisans, ont été abattues, samedi 17 et dimanche 18 septembre. "C'est beaucoup d'émotion à gérer, d'autant que ce ne sont pas des animaux qui sont destinés à l'abattage !"
Le producteur devrait en principe être indemnisé par l'État, mais il peine pour l'instant à se projeter sur la reprise de son activité. "Je me sens incapable de répondre à cette question aujourd'hui." Il faut déjà gérer l'urgence et probablement du chômage partiel pour une partie des 21 personnes qui travaillent sur l'exploitation.
L'activité de vente de matériel de la ferme, sur un autre entrepôt, n'est en revanche pas touchée.
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