Dans un communiqué sur Twitter, le député du Nord évoque "des disputes" depuis l'annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, reconnaissant aussi lui avoir "donné une gifle", "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle".
"J'ai profondément regretté ce geste" qui "ne s'est jamais reproduit", précise le député.
M. Quatennens admet également avoir "envoyé de trop nombreux messages" à son épouse "pour tenter de la convaincre que nos difficultés de couple pouvaient être dépassées".
"Je suis un homme de dialogue.(...) Je déteste la violence en général et spécialement envers les femmes", se défend-il, présentant "à nouveau (s)es excuses" à son épouse.
"Je pourrais faire le dos rond, minimiser les faits et attendre que la tempête passe", écrit encore M. Quatennens, dénonçant "des spéculations infamantes" à son sujet.
"Mais parce que je suis responsable politiquement et que je tiens à l'exemplarité à laquelle je veux m'assigner et qui a toujours été ma ligne de conduite, j'en tire les conséquences politiques", poursuit-il, indiquant par conséquent se mettre "en retrait" de sa fonction de coordinateur, "pour protéger le mouvement, ses militants et toutes celles et ceux qui comptent beaucoup sur" lui.
"La malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce conflictuel d'Adrien et Céline Quatennens", a commenté dimanche sur Twitter le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon.
"Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection", a-t-il insisté.
Le couple Quatennens avait réclamé mardi dans un communiqué commun "le respect" de sa "vie privée" après la révélation le même jour du dépôt de cette main courante.
Agé de 32 ans, élu député en 2017, M. Quatennens est l'une des figures de la jeune garde de La France insoumise et son nom était évoqué, parmi d'autres, pour la succession de M. Mélenchon à la tête du mouvement.
"Il y pense et il aurait tort de ne pas y penser, il est jeune, intelligent, talentueux", glissait récemment un de ses camarades insoumis.
Cette affaire intervient alors que La France insoumise, qui se veut en pointe sur le sujet, s'est retrouvée cette année prise en étau sur la gestion interne difficile des cas d'Eric Coquerel et Taha Bouhafs, accusés de violences sexuelles.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.