On ne plaisante pas avec les normes imposées par la Fédération française de football : l’US Quevilly en sait quelque chose. Sans tarder, il a d’abord fallu sécuriser l’accès à la pelouse. “Nous avons fait poser un grillage de 2,70 mètres de hauteur sur trois des quatre côtés du terrain”, détaille le président délégué Michel Mutel, pas franchement charmé par cette obligation. “Dans les tribunes, le grillage gêne parfois la vision du match”.
Un stade plus lumineux
Dans la même veine sécuritaire, un enclos pour les supporters adverses, totalement séparé du reste des spectateurs et représentant 5 % des 2 201 places disponibles à Lozai, a vu le jour dans un coin du stade. “Il a aussi fallu leur construire une buvette spécifique...”.
En levant les yeux, certains verront peut-être la troisième nouveauté : il y a davantage de projecteurs. “En National, l’éclairage doit atteindre 400 lux minimum. Nous étions à 250 lux”, explique Michel Mutel. “Nous avons donc ajouté trois projecteurs de plus sur chaque pylône”. Et la lumière fut.
L’actuel leader surprise de National après trois journées (lire en page 11), avait en revanche un an pour s’équiper d’une billetterie informatique. “Mais comme nous visons le maintien en National, nous avons fait l’investissement immédiatement !” Désormais, trois imprimantes thermiques peuvent débiter 700 billets à l’heure. “Cela permet d’être beaucoup plus strict dans le contrôle et dans le calcul des recettes”, estime le président délégué.
A ces aménagements indispensables, il faut ajouter la livraison en automne d’un vaste bâtiment abritant vestiaires, club-house et bureaux, la construction prochaine de deux nouveaux terrains synthétiques, et le projet d’agrandir les tribunes. Lentement mais sûrement, les Canaris prennent du poids.
Thomas Blachère
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