A l'occasion de la septième édition de la Journée des Jobs étudiants, qui s'est tenue au Campus 1 de l'Université de Caen, de nombreux étudiants sont venus rencontrer des recruteurs et consulter des offres affichées sur des panneaux. Leurs motivations sont multiples.
"Que faire ?"
"Combiner les études et le travail, c'est presque impossible, mais que faire ?", demande Adjoa, arrivée du Ghana en février dernier pour étudier le français. Elle recherche un emploi pour subvenir à ses besoins. "Les frais de formation coûtent cher, surtout pour un étranger. Il faut rajouter les courses, les tickets de bus...", témoigne-t-elle. La jeune adulte confie être même disposée à travailler la nuit.
Pour d'autres, un petit contrat de travail est une manière d'obtenir des revenus supplémentaires. Edith, venue d'Ecosse, souligne que ses bourses sont suffisantes pour vivre, mais souhaite travailler pour pouvoir sortir plus souvent en ville et se faire des petits cadeaux. Surtout, le travail est pour elle une façon de "s'intégrer un peu plus dans la vie caennaise".
Travailler, c'est aussi s'émanciper
Consciente de sa chance, elle remarque la précarité étudiante en côtoyant ses camarades. "Avoir un salaire n'est pas vital pour moi, mais je peux voir comment ça peut être difficile pour les autres, surtout de jongler entre études et travail", explique-t-elle. Sa maîtrise de la langue anglaise lui permettront de donner des cours de langue, "entre 10 h et 15 h par semaine", puisque son emploi du temps le lui permet.
Enfin, remplir soi-même son compte en banque, c'est l'occasion de prendre son indépendance vis-à-vis de ses parents. Elise Remond découvre le monde de la fac, après une classe préparatoire. "Je me rends compte qu'il y a le temps d'avoir un job à côté, sourit-elle. Mais je ne veux pas travailler plus de 10 heures par semaine. Il ne faudrait pas mettre en péril mon année, j'ai besoin d'avoir un bon dossier en fin d'année".
Elise part avec le programme Erasmus en Norvège dès janvier, et souhaite avoir de l'argent de côté pour affronter le coût de la vie plus onéreux en Scandinavie. "J'ai envie de m'apporter l'argent moi-même, et non de compter sur mes parents", affirme l'étudiante.
En tout, 400 offres étaient proposées par différents recruteurs du secteur. Face à la nécessité, ou volonté, des étudiants de trouver un emploi, nul doute que la journée était un succès.
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