Quelque 300 000 élèves du premier degré ont fait leur rentrée ce jeudi 1er septembre au matin en Normandie. Ils étaient 78 à passer les portes de l'école Thomas Corneille, à Rouen. C'était la cohue déjà à 8 h pour accéder aux salles de classe. La joie mais aussi les pleurs et l'anxiété des parents ont rythmé la matinée. Mathias, père de famille, venu déposer son fils Sacha, avait quelques appréhensions, notamment en raison du changement de professeur : "Je suis un peu stressé comme tout le monde, là il y a une nouvelle maîtresse cette année, et il n'y a que trois classes ici, du coup ils sont mélangés entre moyenne et grande section."
J'étais ce matin à l'école Thomas Corneille à Rouen. L'occasion de vous souhaiter à toutes et tous une bonne rentrée, riche en apprentissages. En ce qui me concerne, cette rentrée est l'occasion de continuer de mener à bien de nombreux projets ! 1/2 pic.twitter.com/zV1MYeERm0
— Nicolas Mayer-Rossignol (@NicolasMayerNMR) September 1, 2022
Emmanuel, père de Raphaël, était un peu moins anxieux, d'autant qu'il connaît bien les lieux. "Mes enfants sont enthousiastes donc ça se passe relativement bien, on connaît bien la maison, on connaît bien la directrice et on a confiance dans l'école…". Tout de même, le père de famille s'est dit légèrement inquiet par rapport au manque d'enseignants cette année, un sujet au cœur de l'actualité déjà depuis plusieurs semaines.
"Les remplacements qui ont été effectués quelques jours avant la rentrée, c'est un peu compliqué", déplore-t-il.
La directrice Véronique Poulain le reconnaît, ce chamboulement de dernière minute peut être source de stress pour les enfants, "Cette année, les élèves ne connaissent pas les deux enseignantes, ils vont les découvrir, cela peut être compliqué pour des petits enfants." Pour autant, l'enseignante trouve les enfants tout à fait à l'aise, parfois plus que les parents : "ils sont plus adaptables que les parents, parce qu'on est là justement pour rassurer les petits."
En Normandie, les contractuels appelés en renfort pour pallier le manque d'enseignants ne représentent que 1 % dans le premier degré selon les chiffres du rectorat.
Reportage à l'école Thomas Corneille
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.