Dans le bâtiment, la voie royale est l’apprentissage, bien adapté aux réalités et aux contraintes de métiers très manuels, par l’intermédiaires des Certificats d’aptitude professionnelle (CAP), brevets professionnels ou bac pro. Pour autant, des formations post-bac (BTS, DUT ou licences pro) permettent aussi de s’orienter vers des fonction à plus hautes responsabilités, comme chef de chantier. Les futurs cadres du bâtiment, eux, sortent d’écoles d’ingénieurs (bac +5).
L’exemple du Cesi
Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont de plus en plus à la recherche de recrues qualifiées. Et dans une époque où le développement durable est devenu la norme, les jeunes ont une carte à jouer. “Jusqu’en 2040, le bâtiment va connaître une entière mutation sur les matériaux et les technologies”, informe ainsi le Centre de ressources emploi formation de Haute-Normandie, dans son “Diagnostic Territoires-Métiers, CPRDF 2011”. Le bâtiment durable embauche et le Cesi de Rouen l’a bien compris. A cette rentrée s’ouvre une formation inédite : responsable de chantier du bâtiment “Performance énergétique de l’enveloppe”. “Le cadre légal du développement durable, à travers le Grenelle de l’environnement ou la réglementation thermique de 2012, nous a incités à ouvrir cette formation, unique en France”, explique Xavier Révérand, responsable des formations et de l’alternance au Cesi. La première promotion ressortira avec un bac+2 après deux ans d’alternance : une semaine par mois en école, les trois autres en entreprise pour devenir des spécialistes en isolation et étanchéité, mais aussi de bons managers.
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