Un temps en perte de vitesse, l’alternance rebondit. Le remède anti-crise ? “Il y a eu de gros efforts menés en Haute-Normandie pour l’apprentissage, qui ont placé notre région aux tous premiers rangs nationaux. C’est un mode de formation plébiscité par les entreprises”, détaille Guillaume Folléa, chargé d’études au Centre de ressources emploi formation (Crefor) de Haute-Normandie, organisme de référence sur les questions d’emploi. “Cela permet d’apporter des solutions au problème du chômage des jeunes”.
Apprentis à tous les niveaux
Même si elle privilégie les formations professionnelles (CAP, BEP, bac pro, brevet professionnel...), elle s’ouvre depuis vingt ans au supérieur. Preuve que la formule séduit.
Parmi les acteurs majeurs de l’alternance dans la région, on trouve l’IFA Marcel Sauvage, à Rouen. Piloté par la Chambre de commerce et d’industrie rouennaise, l’établissement possède deux centres de formation d’apprentis, du CAP à bac +5 (le CFA), ainsi qu’un centre de formations professionnelles (le CEFE). L’éventail de formations proposées est large : du préparateur en pharmacie au commercial, en passant par le documentaliste, le professionnel de l’hôtellerie-restauration ou les conseillers en insertion professionnelle.
Le grand atout de l’alternance réside, évidemment, dans l’intégration de l’étudiant au sein d’une entreprise. “Mais attention, prévient Nathalie Bosquet, conseillère à la Cité des Métiers de Haute-Normandie, il ne faut pas forcer les jeunes car, parfois, il n’ont pas la maturité nécessaire. L’alternance est assez dure : certains, à 17 ou 18 ans, ne sont pas encore prêts à entrer dans le monde du travail”.
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