Vingt ans après l'attentat de Karachi, au Pakistan, dans lequel ont péri 11 travailleurs de la Direction des chantiers navals de Cherbourg le 8 mai 2002, deux anciens cadres de l'entreprise ont été mis en examen en juin dernier. Ils sont soupçonnés de négligence sur la sécurité des personnels.
Soupçonnés d'avoir sous-estimé les menaces
Selon Le Monde, qui a révélé l'information vendredi 26 août, le chef de site de la base pakistanaise et le chef de projet sur les contrats des sous-marins Agosta 90B, sont soupçonnés d'avoir sous-estimé les menaces qui pesaient sur les salariés de l'entreprise. Ils ont également été mis en examen pour des blessures involontaires.
Le journal indique que les deux ingénieurs, jusqu'ici placés sous le statut de témoins assistés, ont été "maintes fois entendus au cours des diverses enquêtes menées sur cet acte terroriste, dont les commanditaires et les exécutants restent inconnus". Ils l'ont notamment été cette année par le juge David de Pas, dans le cadre d'une plainte avec constitution de parties civiles déposée en 2012 par six rescapés de l'attentat.
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