C'est une autre conséquence de la sécheresse dans la Manche, qui touche les mares et les cours d'eau. Les chasseurs vont avoir moins de gibiers d'eau et migrateurs qui vont s'arrêter dans les mares de gabions. Il y en a 600 dans le département, et certaines sont à sec. Pourtant, la chasse au gibier d'eau a ouvert le dimanche 21 août.
Le risque de sécheresse est intégré maintenant à la réflexion de la Fédération de chasse. "On a travaillé sur la vallée de la Taute, notamment avec l'Agence de l'eau, sur la labellisation de mare de gabion, avec des pompes solaires avec des tout petits débits mais qui pompent plus longtemps, mais des volumes moindres à chaque fois", explique Gérard Bamas, le président de la Fédération des chasseurs de la Manche. Il ajoute : "Ça fait partie pour l'avenir de notre façon de voir les choses, de gérer l'eau différemment." Cette gestion de l'eau est aussi importante hors période de chasse pour lui, pour laisser vivre la biodiversité dans les mares : insectes, batraciens ou encore la flore.
La Fédération a un autre sujet de crainte : la prolifération des sangliers dans le département qui détruisent des cultures. Ces cultures sont déjà en difficulté à cause de la sécheresse. Les indemnisations auprès des agriculteurs vont coûter 200 000 € à la Fédération de chasse. Un prix qui peut augmenter si les valeurs des récoltes augmentent du fait de leur baisse.
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