Retour en arrière. Les dix membres de la famille Ajeti-Hasani, qui n'avaient pas obtenu le droit d'asile et en attente d’un recours, résidaient à Saint Amand-Roche-Savine (Puy de Dôme), où ils bénéficiaient du soutien de la municipalité et des habitants. Les six enfants y étaient scolarisés. Arrêtés une première fois, ils ont d'abord été placés au centre de rétention de Lille, avant d'être libérés sur décision du juge du Tribunal administratif lillois. Mais le 1er septembre, ils sont de nouveau arrêtés puis conduits au centre de rétention de Oissel. La famille a finalement été expulsée lundi 5 septembre à l'aube, juste avant l'audience prévue au Tribunal administratif de Rouen pour statuer sur leur sort. Les femmes et les six enfants ont été contraints de prendre un avion à Boos, tandis que le grand-père et le père ont été embarqués dans un avion à Roissy. Direction, la Serbie.
Mais le malaise persiste, puisque le Tribunal administratif de Rouen a tout de même rendu sa décision, malgré l'absence de la famille. Le Président du tribunal a suivi son homologue de Lille, demandant leur libération. "Ce qui signifie que si la famille avait pu être présente, au lieu "d’être enlevée par l’Etat Français", ils seraient actuellement libres", conclut RESF-CDLF, qui exige leur retour.
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