Pour cultiver des sapins, il faut être patient. "Un arbre planté cette année sera vendu dans sept ans", indique Antoine Maillard, de la Ferme du Merisier, près du Havre. Il a lancé cette activité sur sa ferme cauchoise en 2010, sur trois hectares. Si le pic d'activité se situe bien entendu en novembre-décembre, les beaux jours sont également une période importante pour les futurs arbres de Noël.
Le sapin parfait
"Le gros travail, c'est la taille", constate le producteur. Aux beaux jours, les sapins qui seront coupés cet hiver, plantés en 2015, sont scrutés. "Il faut rectifier quelques branches qui ne sont pas droites, couper celle qui pousse plus que sa voisine, etc." Objectif : obtenir un arbre harmonieux, dense et touffu de haut en bas. Même si la production est artisanale, "les gens veulent un sapin naturel parfait". Pour l'activité sapin, Antoine Maillard a embauché un salarié chargé de prendre soin des arbres, un jour par semaine. Il s'occupe notamment du débroussaillage autour des millésimes des prochains Noël.
Antoine Maillard
L'impact de la sécheresse
Si le temps sec de l'été n'impacte pas les arbres arrivés à maturité, "on risque d'avoir un gros pourcentage de perte sur les jeunes sapins que l'on a mis en terre en novembre", prévoit le producteur. Un impact qui ne se fera sentir… qu'à l'hiver 2029.
Antoine Maillard
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