En reprenant les manettes en régie directe, la Ville propose désormais des produits bio et locaux. “Cela permet une nette amélioration de la qualité et de la diversité des plats”, se réjouit Christine Argelès, maire-adjointe en charge du dossier. Pendant deux ans, la municipalité a préparé cette petite révolution, obligée “d’apprendre un savoir-faire que l’on ne maîtrisait plus”.
Dans les Hauts de Rouen, c’est désormais elle qui gère la cuisine centrale. C’est elle aussi qui a passé de nombreux contrats avec des agriculteurs de la région pour fournir en produits sains ou bio les cantines rouennaises. Cet été, elle s’est ainsi associée avec les associations des Défis Ruraux et Locale et Facile. Objectif : garantir 780 000 repas par an et près de 5 500 par jour, sans compter ceux servis dans les centres de loisirs et les crèches. “Pour produire 6 000 yaourts ou 5 000 poulets, forcément, les agriculteurs se sont organisés”, précise le maire Valérie Fourneyron.
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