Les épreuves du 26e Grand Complet débutent jeudi 11 août, au Haras du Pin. Cette épreuve est l'ultime galop d'entraînement à seulement un mois des championnats du monde de cette discipline, qui seront disputés du 15 au 18 septembre, en Italie. "Pas moins de 23 nations sont présentes, avec plus de 180 cavaliers et 312 chevaux. Dont 12 nations en compétition avec 117 chevaux dans la prestigieuse Coupe des Nations de la Fédération internationale d'équitation, c'est un record absolu de participants à cette manche française", explique Valérie Moulin, présidente d'Ustica, association qui organise cette épreuve au Haras du Pin depuis 2010. Certaines équipes, dont la France, sélectionneront, au Pin, leurs compétiteurs pour l'Italie.
Ecoutez ici Valérie Moulin:
Un nombre record d'engagés
Cette affluence d'engagés, qui a contraint les organisateurs à refuser les retardataires, s'explique aussi par le fait qu'en 2023, le Haras du Pin, dont le futur Pôle International équestre est actuellement en construction, accueillera les championnats du monde. Beaucoup sont venus en repérage sur le site. Ils sont également là pour étudier le directeur de piste Pierre Legoupil, qui officiera lors des Jeux olympiques de Paris 2024.
À noter la présence de la totalité de l'équipe n° 1 d'Allemagne avec Michaël Jung, mais aussi des stars mondiales que sont les Néo-Zélandais Jonelle et Tim Price, l'Australien Kevin McNab, et bien sûr les Français Maxime Livio et Nicolas Touzaint.
Sous le soleil normand
Le Grand Complet regroupe trois disciplines : le dressage, le jumping et le cross, la règle étant qu'il faut être le meilleur au classement général de ces trois épreuves. En raison des actuels travaux en cours sur le site du Pin, l'édition 2022 du Grand Complet affiche ponctuellement cette année seulement trois niveaux de difficulté dans les épreuves (différenciées de par leur nombre d'étoiles), là où habituellement il en offrait cinq. Une difficulté supplémentaire se pose cette année, liée aux conditions météorologiques : le concours débute sous un soleil de plomb.
Mais grâce aux réserves d'eau du Haras, la piste du cross longue de sept kilomètres va pouvoir être arrosée pour rester souple et ne pas blesser les animaux "qui sont sous la surveillance de cinq vétérinaires", explique, confiant, Guillaume Blanc, le directeur sportif du Grand Complet.
Ecoutez ici Guillaume Blanc:
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