Au golf d'Etretat, quelques cercles d'herbe verte ponctuent la pelouse roussie du mois d'août. "Je trouve ce contraste assez joli !", sourit Iñigo Ceballos, qui dirige depuis 2019 cette structure, où travaillent dix-neuf personnes.
Seuls certains départs et les greens sont arrosés, soit environ deux hectares sur les cinquante que comprend le parcours. "Ce sont les surfaces les plus importantes, autour des trous. Il est indispensable de garder en vie les graminées à cet endroit."
100 m3 d'eau par jour
Dans cette zone de Seine-Maritime, aucune restriction préfectorale de l'usage de l'eau n'est pour le moment mise en œuvre. "Nous faisons des relevés d'humidité quotidiens pour adapter l'arrosage. Si un green enregistre par exemple plus de 25 % d'humidité, on ne l'arrose pas", poursuit le directeur. Le golf d'Etretat utilise 100 m3 d'eau par jour en moyenne.
Inigo Ceballos, directeur du golf d'Etretat
"Le parcours est très sec, oui, mais le golf a été créé au XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et, à l'époque, il n'y avait pas l'arrosage automatique, c'était censé être pratiqué sur des terrains secs pendant l'été", remarque Iñigo Ceballos, qui entend faire un travail de pédagogie auprès des joueurs. "On explique aux gens que ce sont les aléas de la météo. Les épisodes de sécheresse sont de plus en plus fréquents, il va falloir s'y habituer et veiller à notre consommation d'eau."
Le directeur pointe un aspect positif : "La balle roule plus que si le gazon était bien dense, les gens font des distances bien plus longues !"
Quelques clients ont reporté leur venue face à la sécheresse, mais cela reste "très marginal".
Inigo Ceballos, directeur du golf d'Etretat
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