L’Europe est à feu et à sang, et l’Allemagne nazie impose sa loi dans la plupart des pays européens. Mais pour les enfants, la guerre a une toute autre couleur. Car, depuis toujours, les villages voisins de Longeverne et de Velrans se livrent une lutte sans merci par gamins interposés. Lebrac, chef du clan des Longeverne, tombe sous le charme de Violette, une jeune fille d’origine juive qui est hébergée par la belle mercière. Véritable cancre à l’école, Lebrac entretient des relations houleuses avec son père.
Une semaine après “La guerre des boutons” de Yann Samuell, voici la 2e adaptation du célèbre livre de Louis Pergaud (1912). Comme le précédent, Christophe Barratier n’a pas situé son action avant la Grande Guerre, il n’a pas non plus choisi les années 50, mais plutôt les années d’occupation, ce qui lui permet de faire un film davantage centré sur les adultes et leurs soucis que sur les enfants, contrairement au film de Yann Samuell.
Et c’est bien le problème d’une œuvre, certes de qualité, mais un peu plombée par le sérieux qu’impose la situation. On sent que le cinéaste a bénéficié d’un budget plus confortable que son confrère, ce qui lui permet de donner plus d’ampleur à ses scènes de batailles. Mais celles-ci sont un peu alourdies par une musique symphonique aussi pompeuse qu’envahissante. Quant à la reconstitution de l’époque, elle est très artificielle, tant dans les décors et costumes que dans les situations. Et c’est le défaut majeur d’un film, certes distrayant, mais qui semble avoir oublié son propos ludique pour verser dans la leçon de morale.
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