C'est un homme assez désorienté, qui s'est présenté, jeudi 7 juillet, au palais judiciaire de Caen. Il était accusé de violences sexuelles sur une femme.
Lors du procès, les faits sont rappelés. Le prévenu, sous curatelle renforcée, connaissait bien la victime chez laquelle il se rendait régulièrement. Le 2 septembre 2021, il la rencontre dans le centre-ville de Vire. Elle vient de faire des achats. L'homme lui propose de la raccompagner chez elle pour l'aider à porter ses paquets. Elle accepte. Arrivé devant le domicile, il lui propose de venir regarder un film avec elle. Elle accepte et lui sert du rosé. À la fin du film, tous deux sont alcoolisés. La femme lui demande de rentrer chez lui. Il refuse et essaie de l'embrasser. Il lui caresse les seins et les fesses. Elle se défend à l'aide de son bras. L'homme rétorque en lui mordant la main.
A la suite de cet incident, elle porte plainte. Le médecin lui prescrit un certificat médical et 15 jours d'ITT. Lors du procès, la présidente demande au prévenu s'il reconnaît les faits énoncés. Tout d'abord, il dit avoir voulu l'embrasser de force et lui avoir caressé la poitrine et les fesses. Mais après l'intervention de son avocate qui lui réexplique la question de la présidente, il précise l'avoir embrassée, mais pas touchée. La présidente lui rappelle qu'il est interdit d'embrasser ou de toucher le corps de quelqu'un sans son consentement. Dans son réquisitoire, la procureure reconnaît que le prévenu est une personne vulnérable et qu'il est difficile pour lui de reconnaître les faits. Elle ajoute cependant que selon son jugement, l'agression sexuelle est avérée.
Après délibération, les faits sont requalifiés en violences volontaires et l'homme écope de deux mois de prison avec sursis et inéligibilité d'un an. La demande d'indemnités de la partie civile est déclarée recevable et sera examinée lors d'une prochaine audience.
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