Ça y est. C'est la fin de la surveillance du gendarme du nucléaire envers la centrale de Flamanville. Depuis près de trois ans, en septembre 2019, les réacteurs 1 et 2 étaient placés sous "surveillance renforcée" de la part de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), à la suite, entre autres, de "défauts de maintenance" et "de surveillance des prestataires [...] ainsi qu'une qualité insuffisante des documents qui lui étaient transmis dans le cadre de la visite décennale du réacteur 1", indique l'ASN lundi 4 juillet.
À la suite de ce constat, l'ASN a multiplié les inspections dans la centrale, de l'ordre d'une trentaine par an. Après deux inspections renforcées en 2022, les voyants sont au vert. "L'ASN focalisera désormais son contrôle sur les thèmes pour lesquels des progrès sont encore attendus, comme la surveillance des chantiers et la traçabilité des actions réalisées dans le cadre de la gestion des aléas", poursuit l'Autorité.
Le réacteur numéro 3 de la centrale, c'est-à-dire l'EPR, lui, n'était pas concerné par cette surveillance.
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