Vingt ans. Le Cidre du Perche a mis deux décennies avant de pouvoir inscrire sur ses bouteilles le sigle "AOP" (Appellation d'origine protégée). Gage de qualité obtenu jeudi 23 juin, ce signe d'identification de l'Union européenne permet aux sept producteurs d'obtenir davantage de visibilité.
L'Appellation d'origine protégée ne s'obtient pas si facilement. Un travail de longue haleine a été mené par les cidriculteurs. Tous doivent répondre à un cahier des charges précis. "Nous devons avoir des vergers situés dans des terrains typiques où étaient cultivées des pommes à cidres, utiliser des variétés historiques et respecter un véritable savoir-faire en travaillant notre cidre de la manière la plus naturelle possible", éclaire Grégoire Ferré, le président du collectif.
Ecoutez Grégoire Ferré
Vendu essentiellement en France, le Cidre du Perche voit, avec ce nouveau label, une reconnaissance supplémentaire en Europe. "Il y a une nouvelle dynamique. Le cidre commence à se développer dans les pays de l'Est", explique Matthieu Lacour-Veyranne, l'un des producteurs. Si cette nouvelle étiquette "AOP" est bonne pour le commerce, Matthieu s'interroge au sujet de l'empreinte carbone que pourrait entraîner cette augmentation des exportations. "Envoyer des bouteilles assez lourdes et garder la pression dans d'autres pays n'est pas forcément bon pour l'écologie. L'équation entre l'économie et l'écologie reste à mettre en place."
Ecoutez Matthieu Lacour-Veyranne
Le Cidre du Perche a obtenu l'AOC (Appellation d'origine contrôlée) il y a deux ans. Il n'est pas le seul à bénéficier de l'appellation AOP, ceux du Cotentin, dans la Manche, et du pays d'Auge, dans l'Orne, la possèdent également.
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