Les faits remontent au mois d'avril 2022. Dans la nuit du 12 au 13 avril, à Giberville près de Caen, une femme de 48 ans agresse son fils et son conjoint. Le couple, marié depuis 22 ans, est en instance de divorce. En raison de difficultés financières, le couple habite encore sous le même toit.
Violence envers son mari et son fils
L'homme, qui a demandé le divorce en janvier dernier, a peur de sa femme, si bien qu'il fait chambre à part et trouve refuge dans son bureau. La liquidation judiciaire de son entreprise ne lui permet pas de trouver un autre logement. Il se barricade et met des meubles devant sa porte, car son épouse, sous l'effet de l'alcool, le brutalise. Cette nuit-là, ivre, elle décide de prendre un vêtement dans le dressing du bureau. L'homme ne veut pas la laisser entrer mais sa carrure imposante lui permet de casser la porte. Elle frappe son mari. Le fils qui souhaite intervenir est mordu par sa mère. La police est appelée et arrive sur les lieux. Les policiers finissent par calmer la femme, mais le lendemain, le soir du 13 avril, ils interviennent à nouveau.
Elle menace de mort les policiers
La femme, fortement alcoolisée, les insulte, se rebelle et les menace de mort. Ils sont cinq pour la maîtriser. Conduite au poste, elle est mise en cellule de dégrisement. L'époux porte plainte. Sa femme est sous contrôle judiciaire depuis le 15 avril 2022.
Dans son réquisitoire jeudi 30 juin, le procureur demande entre autres cinq mois de prison avec sursis probatoire. Il sera bien suivi, puisque la prévenue écope de quatre mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, interdiction de contact avec son époux pendant un an. Elle devra s'acquitter de 600 € de préjudice moral et de 850 € de frais d'avocats. Par ailleurs, elle ne touchera pas de pension de réversion de son conjoint.
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