Granville terre et mer a lancé lundi 27 juin son PAT, pour Projet alimentaire territorial. Derrière cet acronyme, une volonté : que tout le monde sur le territoire puisse "mieux manger collectivement", selon l'intercommunalité. Le projet est économique, avec une mise en avant des producteurs et écologique, avec un travail de sensibilisation sur le gaspillage et les circuits courts. Il est aussi social car il a été construit avec les élus, les agriculteurs, les habitants et doit permettre une meilleure connaissance des uns et des autres. Sans ces trois points, le PAT n'est pas valide. "On peut structurer les filières de production, si vous n'avez pas la sensibilisation au gaspillage, à l'alimentation, ça ne suffit pas. Il faut s'adresser à tout le monde", détaille Anabelle Coufourier-Ferrol, la directrice du développement du territoire à GTM.
Des actions concrètes
Elles seront mises en place prochainement. "On a une action qui s'appelle créer des équipements structurants nécessaires à la transformation des produits bruts", explique-t-elle. "Le constat, c'était que, quand on veut manger local dans une cantine ou autre, il faut quand même pouvoir éplucher les légumes. Les participants ont évoqué l'idée de la légumerie, un endroit qui permet de transformer les légumes. Il y a aussi la conserverie, pour que les producteurs puissent collectivement aussi avoir des outils qui leur permettent de transformer leur production. Et pour faire connaître l'offre, on est sur la création d'un catalogue de producteurs. On a des actions de sensibilisation sur le gaspillage alimentaire, avec la question du compostage par exemple."
Les habitants de GTM engagés
Côté élus, on est heureux de l'engagement des citoyens autour du projet. "Toutes les actions sont vraiment sorties des ateliers [avec les citoyens], ce n'est pas nous, élus, qui avons décidé de faire telle ou telle chose. Ce sont les habitants et les professionnels qui se sont mobilisés", assure Jérémy Durier, élu à GTM et maraîcher à Saint-Pair-sur-Mer. Il note aussi un vrai besoin de se connaître et de mettre un visage sur un produit. Sur certains points, notamment auprès des producteurs, le travail se fait en partenariat avec d'autres intercommunalités. Pour tout ce qui est sensibilisation, l'échelle de l'agglomération est plus adaptée, d'après GTM. Toutes les intercommunalités de la Manche ont un PAT validé ou en construction, sauf Côte Ouest Centre Manche (La Haye, Lessay).
Avec le label Projet alimentaire territorial, c'est une subvention de 100 000 € récupérée auprès de l'État et de 18 000 € auprès de l'Europe pour la communication.
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