Il est à peine sorti de l’enfance qu’il hante régulièrement les enterrements et les cimetières. À sa décharge, Enoch a perdu brutalement ses parents dans un accident de voiture, et il n’a pu assister à leurs funérailles car il était dans le coma. Depuis, la mort l’obsède, au point que son meilleur ami, depuis qu’il est sorti du coma est un fantôme !
Celui-ci, Hiroshi, est un kamikaze japonais, mort pendant la Seconde Guerre mondiale, avec lequel Enoch joue à la bataille navale.
Un jour, lors d’une cérémonie, Enoch rencontre Annabel, une jeune et délicate jeune fille. Très vite, ils sont attirés l’un vers l’autre, en raison sans doute de leur singularité et de leur complémentarité. Car Annabel est en phase terminale d’un cancer, ce qui ne l’empêche pas de croquer la vie à pleines dents, tandis que son jeune compagnon vit dans le passé. Ensemble, ils vont vivre pleinement les quelques semaines qui restent.
À la lecture du sujet, on s’attend à un nouveau “Love story”, avec force larmes et pathos. Il n’en est rien, car le grand talent de Gus Van Sant - et du scénariste Jason Lew qui a “porté” cette histoire pendant des années - consiste à transformer ce beau mélo en une ode à la vie, à l’amour et à la jeunesse.
Le cinéaste a transformé cette rencontre en des scènes légères et lumineuses, comme portées par la grâce. Certes, on sait que la mort est proche et qu’elle va séparer les amoureux, mais la manière dont ceux-ci profitent de ces courts instants ensemble est magnifique.
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