En visite au centre national d'approvisionnement en gaz, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé plusieurs mesures pour réduire la dépendance de la France envers le gaz russe et protéger les Français de la hausse des prix.
Le bouclier tarifaire en vigueur depuis novembre 2021 est prolongé jusqu'à la fin de l'année. Par ailleurs, Élisabeth Borne annonce le lancement d'un nouveau terminal méthanier "pour accroître notre capacité à nous approvisionner en gaz qui n'est pas dépendant de la Russie". À ses côtés, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, évoque "l'accélération du projet de terminal flottant au Havre, pas pour cet hiver mais celui d'après". Selon L'Obs, le projet sera porté par TotalEnergies, avec des travaux dès cet automne. Il doit permettre de couvrir environ 10 % de la consommation française de gaz, précise Euractiv.
Quid du gaz de schiste ?
Quelques heures après ces annonces, le député PCF du Havre, Jean-Paul Lecoq, énumérait des conditions indispensables selon lui à la mise en place d'un tel équipement. Il souhaite notamment la réalisation "d'études de danger de niveau maximal", similaire aux sites Seveso seuil haut, ainsi qu'une "large concertation" et "une information totalement transparente avec les habitants les plus proches, les salariés de la zone industrielle et les travailleurs portuaires, les élus locaux et les associations". Enfin, le député demande au gouvernement de garantir que ce terminal ne traitera aucun gaz de schiste, dont l'extraction controversée aux États-Unis notamment est néfaste pour l'environnement.
La France compte déjà quatre terminaux de gaz naturel liquéfié implantés à Dunkerque, Fos-sur-Mer et Montoir-de-Bretagne.
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