Quinze minutes passent avant que les premiers secours arrivent sur place. Des dizaines de passagers sont pris au piège, certains sont grièvement blessés, d’autres ne survivront pas. Rassurez-vous : il s’agissait d’un exercice grandeur nature. Au total, 360 personnes ont pris part à l’événement piloté en direct par la préfet. Parmi eux, une soixantaine de figurants, certains couverts de faux sang, issus des écoles d’infirmières et de policiers. Le scénario, ignoré de tous sauf des organisateurs, simulait un plan ORSEC “nombreuses victimes”.
Essai concluant
Il a mis à rude épreuve les capacités des secours et des autorités à répondre, dans l’urgence, à une catastrophe majeure en milieu hostile, à savoir un tunnel sombre et inhospitalier. Dans le hall de la gare, il a ainsi fallu monter en un temps record un hôpital de campagne. Le test fut passé avec succès, 17 ans après la dernière catastrophe ferroviaire simulée en Seine-Maritime.
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