Pour certains malades, la guérison n’est plus espérée : les soins palliatifs qui leur sont donnés visent juste à soulager la douleur. Le réseau Dousopal et l’association “jusqu’à la mort accompagner la vie” (Jalmalv) se sont donnés pour but d’accompagner ces malades, chacun à leur façon. Les uns veillent aux détails matériels, les autres cherchent à soulager la douleur psychologique.
Reconsidérer le malade
“Nous permettons le maintien, ou le retour, à domicile, d’un patient en soins palliatifs. Nous intervenons à la demande de la famille ou du malade”, précise le docteur Proust, membre du réseau Dousopal de Rouen-Elbeuf. “Les écouter, les considérer comme des personnes et non comme des malades les soulage”, note Magali, membre de l’association, qui visite ces derniers.
“Nous voulons les replacer au cœur du dispositif, qu’il ne soient plus objets de soins mais véritables sujets”, explique le docteur Proust. La prise en charge de la douleur globale est primordiale. “J’ai été très surpris de voir que, lorsque la souffrance a été entendue et prise en compte, la demande d’euthanasie disparaît.” Aujourd’hui, tous cherchent à faire connaître leur action pour développer les soins palliatifs dans la région.
Pratique. www.jalmalv.fr
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