Il est bien loin le temps où Marcel quittait l'Algérie avec sa famille pour s'installer dans la capitale régionale. A ses débuts, le « roi de la merguez » (comme s'est indiqué sur la vitrine de la boutique en centre ville) officiait dans un « petit local, de 25 à 30 m2 », se souvient son fils Eli Lasri, qui a repris l'affaire de son père. Aujourd'hui, la boucherie a pignon sur rue et à partir d'octobre, Eli Lasri révolutionne son commerce en vendant son produit phare, la merguez, sur la toile, « Les livraisons se feront sous 24 heures. Nous avons déjà commencé mais c'est encore un peu onéreux pour l'expédition. », relate t-il. A l'heure actuelle, en boutique centre ville, la boucherie Marcel voit passer en moyenne 800 kilos de merguez par semaine. L'été, ce chiffre monte jusqu'à une tonne. Devant tant de réussite et de projets ambitieux, tout un chacun cherche à comprendre les clés du succès ... « C'est grâce à mon père. Il a respecté son savoir-faire. Il a toujours travaillé comme on lui a appris. Notre métier, c'est de l'artisanat. » Aujourd'hui, Marcel a 81 ans. Il coule des jours heureux dans le sud de la France. Et le vieil homme n'a pas à s'en faire. Jonathan, le fils d'Eli Lasri, est déjà là pour sauvegarder ce beau patrimoine familial.
Pratique : boucherie.marcel@wanadoo.fr
Notre photo : Eli Lasri (à gauche) et Jonathan, son fils, entourent le buste du patriarche Marcel.
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Notre photo : Eli Lasri (à gauche) et Jonathan, son fils, entourent le buste du patriarche Marcel.
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