Actualisé le jeudi 16 juin.
La préfecture de la Seine-Maritime a étendu les zones de surveillance aux communes de Petit-Caux, Ancourt et Sauchay, "afin de limiter la propagation du virus et prévenir l'apparition de foyers en élevage", indique-t-elle dans un communiqué. Plusieurs goélands argentés ont été retrouvés morts mardi 14 juin à Petit-Caux.
C'est la préfecture de Seine-Maritime qui prévient dans un communiqué. Le virus de l'influenza aviaire, hautement pathogène, a été identifié, mercredi 8 juin sur plusieurs goélands retrouvés morts à Paluel et au Tréport.
Le virus est très contagieux chez les oiseaux et se diffuse rapidement sur le littoral, après des premières mortalités dans la Somme et le Pas-de-Calais. Pour rappel, le virus n'est pas transmissible à l'humain par la consommation de viande ou de tout produit alimentaire.
"Le préfet de la Seine-Maritime a pris deux arrêtés visant à limiter la propagation du virus et à prévenir l'apparition de foyers en élevage", précise le communiqué. Deux Zones de contrôles temporaire (ZCT) ont été définies pour un minimum de 21 jours.
Des restrictions autour de Paluel et du Tréport
Pour la zone de Paluel, les communes de Auberville-La-Manuel, Canouville, Ingouville, Malleville-les-Grès, Paluel, Saint-Riquier-Ès-Plains, Saint-Sylvain, Saint-Valérie-En-Caux, Butot-Venesville, Veulettes-sur-Mer et Vittefleur sont concernées.
Pour la zone du Tréport, les communes concernées sont Criel-sur-Mer, Etalondes, Eu, Floques, Ponts-et-Marais et Le Tréport.
Des mesures spécifiques sont à appliquer dans ces ZCT et sont détaillées par la préfecture :
• Toutes les volailles, y compris les volailles de basses-cours, ainsi que tout autre oiseau captif, doivent être maintenus en permanence à l'intérieur de bâtiments ou sous filet ;
• Aucune volaille vivante et aucun oiseau captif ne doit sortir des exploitations, commerciales ou non commerciales. Des dérogations seront possibles, après accord de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Seine-Maritime, principalement dans le cadre d'un transfert direct vers un établissement d'abattage ;
• Les mouvements de personnes, d'animaux domestiques, de véhicules au sein des exploitations (commerciales ou non) doivent être limités au strict nécessaire ;
• La vente directe à la ferme des volailles abattues et des produits qui en sont issus est interdite. Les éleveurs peuvent toutefois poursuivre leur activité commerciale par une vente directe aux consommateurs sur les marchés de plein air locaux ;
• Durant la période de maintien de cette ZCT, une surveillance accrue de l'avifaune sera réalisée ;
• Il est enfin demandé d'éviter tout contact avec les oiseaux sauvages.
La ZCT sera levée au bout des 21 jours si aucun signe évocateur de la maladie n'est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas ne survient dans la faune sauvage.
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