L'Armada 2023, c'est dans exactement un an. Et toute l'équipe d'organisation dans l'association Armada de la Liberté est pleinement mobilisée sur les préparatifs. Au cœur de l'événement, la venue des bateaux. Une cinquantaine est attendue. Treize ont déjà confirmé leur participation au mercredi 8 juin. Parmi eux, le magnifique Statsraad Lehmkuhl, qui n'était pas présent en 2019. Le trois-mâts norvégien sera l'un des plus imposants bateaux de cette nouvelle édition : un navire-école qui est aussi ambassadeur sur les mers de la "décennie des océans" pour les Nations unies et la Norvège, ce qui colle à l'évolution de l'Armada, qui entend désormais sensibiliser aux enjeux environnementaux. "Le navire a une charte verte et il a fallu s'ajuster pour qu'il accepte de venir", précise Emmanuel Carlier, vice-président de l'Armada.
Les autres bateaux confirmés à cette heure sont l'Atlantis, l'Atyla, le Belem, l'Étoile du Roy, l'Étoile Molène, le Français, le Marité, le Morgenster, le Santa Maria Manuela, le Tenacious, la Recouvrance et le Thalassa.
À ces 13 bateaux, il faut ajouter le Dar Mlodziezy, trois-mâts polonais en ce moment en escale à Rouen qui, s'il n'a pas encore signé le contrat, a confirmé sa venue. Avec une coque identique à celle du Mir, il tentera de faire oublier l'absence des grands voiliers russes, le Kruzenstern, le Mir et le Sedov, pas invités étant donné la situation géopolitique et le conflit en Ukraine. L'Ifremer devrait envoyer un bateau océanographique, tout comme d'autres ambassades de pays invités. "Les ambassades préfèrent de plus en plus envoyer leurs bateaux scientifiques plutôt que leurs bateaux gris [navires militaires]", note Jean-Paul Rivière, président de l'Armada de la liberté qui a succédé à Patrick Herr.
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Un concours de nouvelles et du théâtre de rue
Côté animations, les concerts de la Région Normandie seront bien de retour chaque soir de l'Armada, mais aucune tête d'affiche ne sera dévoilée avant le mois de mars.
Michel Bussi, parrain de l'événement, évoque de son côté les grandes lignes des à-côtés culturels de l'événement. L'auteur de best-sellers lance un concours de nouvelles, à destination des enfants, des collégiens, des lycéens et des adultes, dès le mois de septembre. "L'idée, c'est de faire participer, que chacun puisse exprimer ce qu'il ressent autour de l'Armada", explique-t-il. Lui écrira les premières lignes de la nouvelle et s'arrangera pour mettre en place un jury "prestigieux" de professionnels pour évaluer les meilleurs écrits.
Michel Bussi 1
L'autre axe s'oriente autour des arts de la rue. L'auteur espère rendre l'Armada encore plus festive en proposant à des troupes amateurs d'intervenir sur le site, "du théâtre de rue, du cirque, de la danse, des marionnettes", indique-t-il. Un appel à projets sera lancé en ce sens, autour du thème de l'Armada ou du passé maritime rouennais. "Les Rouennais ne sont pas toujours au courant de l'histoire des explorateurs qui sont partis de Rouen. On peut aussi raconter l'histoire de la statue de la liberté, qui est partie de Rouen vers New York", imagine-t-il, enthousiaste.
Michel Bussi 2
L'affiche officielle de l'Armada 2023 a aussi été dévoilée, à un an de l'événement.
La Grande parade sur la Seine viendra, comme d'habitude, clôturer l'événement, le dimanche 18 juin.
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