A Sotteville, rue de Paris, un site pilote expérimente depuis près d’un an, auprès de 80 logements, les nouvelles colonnes enterrées. “Le résultat est excellent, se félicite Laurent Fabius, président de la Crea. Le volume de tri est passé de 1 350 à 2 500 kg par semaine”.
Signées Wilmotte
Enterrées, semi-enterrées ou aériennes selon la typologie des lieux, ces colonnes ont été dessinées par le célébrissime Jean-Michel Wilmotte, mondialement réputé et connu ici pour être l’architecte des Docks 76. Pas folle, la Crea... Propriétaire du design, elle touchera des redevances si d’autres collectivités décident d’installer ces modèles.
Côté fabrication, c’est l’entreprise Plastic Omnium qui a été choisie lors "du plus grand appel d’offres du monde en matière de colonnes enterrées et semi-enterrées". D’une capacité de 5 000 litres (contre 700 pour les bacs actuels), ces colonnes limiteront le passage des camions-poubelles et, ainsi, certains coûts de fonctionnement. Les ordures ménagères seront collectées une fois par semaine, les papiers deux fois par mois et le verre une fois par mois. Les zones d’habitat dense et collectif seront équipées en priorité. Les gardiens d’immeuble seront quant à eux appelés à devenir des "ambassadeurs du tri".
Près de 190 colonnes verront le jour cette année, 480 d’ici à 2013. "Les communes préfèrent les colonnes enterrées", confie Laurent Fabius. Même si elles doivent débourser un peu plus pour leur installation.
A Rouen, si 130 emplacement ont déjà été trouvés sur la rive gauche, le cas de la rive droite prend des allures de casse-tête. L’espace est rare. Il faudra ainsi supprimer 400 places de stationnement ! Les premières colonnes doivent toutefois voir le jour en décembre.
Thomas Blachère
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.