L'orque retrouvée morte lundi 30 mai dans la Seine "ne s'était pas nourrie depuis plusieurs semaines avant de venir dans" le fleuve, a annoncé mercredi 1er juin la préfecture de Seine-Maritime, qui réfute par ailleurs tout manque de réactivité de l'État pour sauver l'animal. L'orque a été autopsiée mardi matin et, en s'appuyant sur les premiers prélèvements, l'analyse, vu son état, suggère "la présence d'une pathologie préexistante à son entrée dans la Seine", indique le communiqué de la préfecture.
• Lire aussi. [Vidéo] Seine-Maritime. L'orque en Seine aurait-elle pu être sauvée ?
Les causes de la mort
pas encore connues
Terminés mardi en début d'après-midi, "ces prélèvements ont été envoyés dans plusieurs laboratoires d'analyse biologique (en Bretagne, à Montpellier, en Belgique), qui procéderont à des analyses qui détermineront les causes de la mort du cétacé", selon le communiqué.
Un groupe d'experts chargé du suivi de l'animal avait été créé, et il avait décidé dimanche 29 mai de l'euthanasier après l'échec des opérations pour la guider vers la mer, notamment au moyen de stimuli sonores sous-marins, rappelle la préfecture qui détaille le déroulé de toute l'opération. "Les échanges ont, dès le départ et de manière continue, fait apparaître que toute intervention invasive (accompagnement de l'animal par capture, filet, tractage ou poussée de l'animal) était totalement inenvisageable et susceptible de créer davantage de dommages à cette orque déjà affaiblie", poursuit la préfecture.
• Lire aussi. Orque morte dans la Seine. L'animal était malade : "On ne le reconnaissait presque plus"
L'orque, repérée pour la première fois le 16 mai, près du Pont de Normandie, entre Honfleur et Le Havre, avait été retrouvée morte lundi matin malgré les multiples efforts pour essayer de lui venir en aide.
(avec AFP)
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.