"Tous en grève contre le virus du mépris", "Privé-public, mêmes missions, mêmes salaire", pouvait-on lire sur des pancartes.
Quelque deux cents salariés de la Fondation Anaïs, qui s'occupe de personnes handicapées, du centre maternel, ou encore de la Fondation Normandie Génération se sont regroupés à la mi-journée, mardi 31 mai, au départ de l'Agence régionale de santé à la cité administrative d'Alençon. Ils ont ensuite défilé jusqu'au Conseil départemental de l'Orne puis à la préfecture, et enfin dans le centre-ville. Selon les syndicats, des salariés dans des sites éloignés d'Alençon ont également fait grève, mais sont restés dans leurs établissements.
Cette mobilisation fait suite notamment à celles du 7 décembre 2021 et du 1er février 2022, une partie importante de ces salariés ne bénéficiant toujours pas des 183 € de revalorisation salariale liés au Ségur de la santé, malgré leur implication au premier rang lors de la crise de la Covid.
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