Face à l'augmentation en un an de moitié du prix du gaz, les consommateurs sont démunis. La facture de gaz fluctue chaque année, mais en raison de la guerre en Ukraine, le prix de cette énergie atteint des sommets. Cette variabilité est notamment liée à la dépendance de la France à ses fournisseurs de gaz, comme par exemple la Norvège ou la Russie. En majorité, la matière première n'est pas sur le territoire français et son coût est donc établi à l'étranger. Jean-Jacques Ribot propose le bois comme une énergie alternative au gaz. Il est directeur de Biocombustible, dont la filiale, Biodistribution, est située à Fleury-sur-Orne. Cette entreprise régionale est spécialisée dans la transformation du bois, notamment en granulés ou palettes utilisées pour se chauffer.
Biocombustible collabore avec plus de 90 acteurs forestiers "100 % normands". "Nous sommes dans une filière relativement stable", explique son directeur, car "c'est une matière première que l'on maîtrise. Elle est sur notre territoire. Aujourd'hui, le gaz, personne ne le maîtrise."
La France dispose de 17 millions d'hectares de forêt sur son territoire. Un potentiel d'exploitation intéressant face à la variabilité du prix du gaz étranger.
La ressource est en totalité normande
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