“Pour sa quatrième année, l’université populaire de Rouen franchit un petit palier”, se réjouit Pierre Albertini, l’ancien maire de Rouen, à l’origine de la renaissance du concept dans la capitale normande en 2008. “Ces prochains mois, nous allons poursuivre notre ouverture”. Visites, conférences à l’école d’architecture de Normandie ou au lycée Saint-Saëns : "l’UP" de Rouen sera plus itinérante.
Gratuite et apolitique
Mais de quoi s’agit-il, au juste ? Les universités populaires ont vu le jour à la fin du XIXe siècle. A la suite de l’affaire Dreyfus, des intellectuels ont voulu démocratiser l’accès au savoir. A Rouen, le philosophe Alain, professeur au lycée Corneille, la fréquentait. "La première guerre mondiale a tout balayé", rappelle M. Albertini. Il a fallu attendre le XXIe siècle, et l’initiative remarquée de Michel Onfray à Caen, pour que le principe refasse parler de lui.
Aujourd’hui, avec une vingtaine de conférences par an, l’université populaire rouennaise, “gratuite, apolitique et liée à aucun mouvement philosophique ou religieux”, attire 50 à 150 "étudiants" à chaque rendez-vous.
Le programme jusqu'en décembre :
Pratique. Plus d'infos sur www.up-rouen.net
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