Quelques jours après les tirs sur le fourgon du maire de Saint-Côme-du-Mont, Bernard Denis, qui avait déjà reçu des menaces de mort pour son soutien à Emmanuel Macron, un autre élu du département a été visé par des insultes. Le portail qui mène au domicile de Christian Savary, maire adjoint à la Ville de Coutances, a été tagué dans la nuit du samedi 21 et dimanche 22 mai.
L'élu y est qualifié de "facho". "Ma première réaction, ça a été de l'agacement. C'est tellement crétin, mais il ne faut pas banaliser", a-t-il réagi. Il estime qu'il y a un lien avec sa prise de position antérieure sur les réseaux sociaux "sur l'investiture ratée de l'agresseur sexuel présumé Taha Bouhafs auquel je reprochais quantités de choses". Christian Savary, qui se place à gauche sur l'échiquier politique, comme un "social-démocrate", critiquait en effet l'investiture du candidat insoumis Taha Bouhafs aux législatives, sur le fond, et l'accord NUPES. Pour lui, La France insoumise est incompatible avec les valeurs "d'humanisme et d'universalisme" qu'il défend.
Des critiques envers Taha Bouhafs, bien avant les révélations de soupçons d'agressions sexuelles dont ce dernier a fait l'objet, et qui l'ont finalement conduit à retirer sa candidature.
Christian Savary a porté plainte le lendemain, lundi 23 mai.
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