Dimanche 15 mai, la foudre s'est abattue sur un bâtiment de la maison familiale de Troarn. "Quand je suis arrivée, le feu était très avancé et avait déjà causé un impact important", explique Christine Bastin, directrice adjointe. Au moment du sinistre, les onze enfants et deux animateurs occupant le bâtiment sont rapidement évacués. Les jeunes sont installés dans un autre bâtiment plus calme. Pour Christine Bastin, il était important de protéger les enfants, non seulement physiquement, mais aussi "psychologiquement". L'évacuation s'organise ainsi de façon à éviter de les perturber, alors qu'ils voient leur "lieu de vie partir en fumée". Malgré les précautions, elle confie que certains enfants "ont manifesté une détresse et pleuré", précisant toutefois que dans l'ensemble, "l'évacuation s'est bien passée".
Deux jours plus tard, le bilan est sans appel : le bâtiment touché par la foudre est "totalement sinistré". "La toiture est détruite aux deux tiers, le premier étage également, et le rez-de-chaussée a subi les dommages collatéraux des lances des pompiers."
Les dégâts s'étendent aussi psychologiquement aux enfants. Certains ont pu récupérer quelques affaires, mais dans l'ensemble, "une grande partie des enfants ont tout perdu". La directrice adjointe de la maison familiale n'a pas souhaité s'étendre sur l'état d'esprit des enfants, mais dit avoir ouvert une cellule de soutien psychologique. Pour éviter de trop les perturber, le personnel a été mobilisé pour réaménager un lieu dédié à ces 11 enfants de 6 à 15 ans.
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