Au palais de justice d'Alençon (Orne), le juge d'application des peines a rendu son délibéré vendredi 6 mai, deux jours après qu'il ait reçu Jeanine Bacoup, 94 ans.
Sans aucune raison, la nonagénaire fait subir un enfer depuis sept ans à ses voisins en tapant la nuit, dans le mur mitoyen entre les deux maisons. Au mois de mars, chapeau vissé sur la tête, elle comparaissait devant le tribunal jusqu'à ce qu'elle décide unilatéralement de le quitter, en panne d'arguments convaincants pour répondre aux questions des juges. Bien qu'absente de son procès, elle avait alors été condamnée par le tribunal correctionnel d'Alençon à "ne plus paraître dans la rue où elle habite", sinon elle encourrait jusqu'à sept ans de prison avec sursis. Mais cela ne l'a pas dissuadé de continuer à habiter chez elle. Elle a repris ses bruyants agissements nocturnes. D'où une nouvelle qualification de la probation prononcée par la justice : Jeanine Bacoup "ne peut plus paraître ni dans la rue où elle habite, ni dans sa maison".
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