C'est une innovation pour le concours de "Meilleur apprenti de France". Dans le monde de l'équitation, quatre métiers rejoignent cette prestigieuse compétition. Auparavant, elle était ouverte aux apprentis maréchaux-ferrants et apprentis en sellerie. Désormais, les élèves voulant devenir lad/jockey, palefrenier, moniteur d'équitation et cavalier d'entraînement peuvent aussi participer. Les premières épreuves interrégionales ont eu lieu jeudi 5 mai, à l'école des courses hippiques et l'hippodrome de Graignes. Deux Manchoises, Samantha Boukerma et Portia Elliott y participent.
Des épreuves théoriques et pratiques
Le concours se déroule en deux étapes. D'abord de la pratique, pour montrer qu'on sait s'occuper des chevaux, les échauffer, les entraîner et en prendre soin après l'entraînement. Ensuite, vient un QCM, pour vérifier la connaissance des élèves sur le cheval. Samantha Boukerma a 20 ans, elle se présente au Meilleur apprenti de France (MAF) : "Pour montrer nos capacités, nos valeurs, et puis ce qu'on a appris chez le chef." Elle souhaite aussi démontrer que, dans ce métier masculin, les femmes ont toutes leur place. "Maintenant, il y a beaucoup plus de filles, nous aussi on est capables de prouver nos capacités", explique-t-elle. Avec un avantage : "Nous, on a la délicatesse et la patience. On est beaucoup plus douces avec les chevaux. On essaye de comprendre le cheval."
Portia Elliott a 18 ans, elle veut devenir jockey et monter en course. Elle vient "pour prouver que je suis capable de travailler en trotteur et que j'ai les compétences qu'il faut pour réussir". Les compétences ? Travailler seule ou en groupe, avoir un bon relationnel avec le cheval et connaître le milieu professionnel.
Promouvoir les métiers du cheval
Cette arrivée de quatre métiers au MAF, c'est une aubaine pour le directeur de l'école des courses hippiques de Graignes. "Ça permet de valoriser, et la formation et les métiers, que font nos jeunes. Ce sont des jeunes qui ont quand même une vraie compétence", explique Pascal Launey. Il apprécie qu'il n'y ait pas que les cavaliers qui soient reconnus, mais aussi les métiers de l'ombre. "Il y a quand même plus de gens à préparer les chevaux qu'à courir sur les hippodromes. Il faut des gens capables de préparer les chevaux et capables de les mettre au point et que les chevaux soient au top pour le jour J", assure-t-il. Mettre ces métiers en valeur, ça peut permettre de recruter, car il y a des débouchés dans le secteur et un manque de main-d'œuvre.
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